Historique
Aux allures de bourg paisible, le quartier a su garder vivantes les traces d’un riche patrimoine, témoins de son passé historique. Ainsi, le Musée du Terroir, né dans les premières années de la ville nouvelle et implanté dans une ancienne ferme, évoque la vie campagnarde du XIXe siècle. La "Maison commune" quant à elle, laisse encore voir les figures grimaçantes de son ancienne salle de justice tandis qu'un peu plus loin, on peut admirer les coursives d'un ancien relais de poste.
Sur la place du "village", l’Arbre de la Liberté, planté en 1848 pour fêter l’avènement de la seconde République reste un symbole. A côté, l’église St Sébastien, dont la construction remonte au XIIIe siècle et qui abrite la crypte de la famille du Comte de Montalembert. Riche de son jardin médiéval et de plantes médicinales, la Villa Gabrielle, date, pour sa part, du XVIIIe. Désormais restaurée, elle abrite le centre communal d’action sociale.
Retour à la modernité avec les Ateliers 2 d'arts plastiques installés à la ferme St Sauveur alors que l'infrastructure socioculturelle du quartier n'est pas en reste. Citons notamment l'Espace République, la maison d'accueil pour personnes âgées dépendantes ou encore le centre Marc Sautelet, l'un des principaux établissements pour enfants handicapés en France.
Alors, oui, Annappes reste bien un "village à la ville" fort de son authenticité et fier de ses racines carolingiennes.
Origines du nom
Théodore Leuridan, dans la notice historique sur Annappes, envisage plusieurs solutions :-asnapis formé du radical goth ap, ahva = eau (aqua en latin); -mot signifiant en celtique "à une courbure de rivière" -contraction de "ad Menapios" : Annappes était situé à l'extrémité du territoire des Nerviens vers le pays des Ménapiens; Dauzat et Rostaing, dans le Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, donnent cette explication germanique hanap chanvre (cf villa Hanapio, 845, Aisne)